Et 1, et 2, et 3 ans gars que les battements d'elle, à l'échauffement me donnaient des ailes
c'était bath, man j'avais pas de cap et notre équipe, pas de capitaine
ma femme et moi on s'aimait trop, et on se tapait des barres de rire comme des potos, on criait "goal!" toutes les 2 secondes, c'était le coup du chapeau à chaque match puis le jeu s'est haché, on se cantonna dans l'axe
même en mouvement rien ne bougeait, appels de balle, contrepieds, feintes des corps, contre appels j'attendais des changements, des changements d'elle... puis j'ai botté en touche
aussi double B on s'est dribblé c'était pas le but,
BB lionne plus ma liane mais je garde la même ligne, les mêmes signes, si on se sent mal chaussés il faut plus
se cramponner, raccrocher triste crochet,
réfléchir à la suite de nos carrières,
d'ici là cherchons le but à l'extérieur,
match nul et chacun son vestiaire

refrain:
j'attendais des changements d'elle
j'attendais des changements d'elle
j'attendais, j'attendais...

On était du même milieu, terrain boueux mais ça n'a pas suffi car nos une-deux d'origines différentes n'étaient pas préparés à parer tous les pièges du hors jeu, aux abus d'obstructions et d'actes d'anti jeu
donc laissons s'exprimer l'arbitre, le quotidien comme sanction, a des caisses de cartons, du jaune au rouge on est passé le "vert" de l'espoir, à moitié vide à ton avis, à moitié plein de mon point de vue s'est renversé...personne a bu, on peut pas dire qu'on a mis le but, on abuse tous de grosses blessures, on simule pas mais....j'ai posé les larmes

refrain

on avance plus l'équipe recule, l'amour pas mort mais en civière subit la loi, les assauts d'adversaires galactiques.
colossaux les soucis on a pas les mêmes conceptions, on s'entend pas sur la tactique
au moment décisif trop statique j'attendais des changements d'ailes...
talonnades et roulettes, coup franc, lunettes, gamelles, des passes millimétrées petits et grands ponts centre en retrait, arme fatale, sombrero beaux contrôles et râteaux, rolof et reprise de volées
entre nous pas de tacle assassin par derrière, les 2 pieds décollés, cote à cote tourne épaule contre épaule, opposés par tant de choses mésentente dans le fond de jeu, grosse méforme donc je sors,
on ne passera plus nos vacances ensemble et ça, ça me manque

refrain

Plus de marquage à la culotte, tirage de slip, arrachement de sous vêtement ça c'était la 1ere mi temps, le temps où se ligue les amants, élégants balle au pied, bagues aux doigts, ç'aurait pu,
belle équipe mais y a plus que 2 perdus
aujourd'hui la partie sent la prolongation, séance de tirs, d'obus, protagonistes fatigués, font plus l'effort, font des fautes bêtes, parfois méchantes et c'est tant pis ...
pour la beauté du jeu,
je préfère me faire sortir, quitter le terrain sous les sifflets, si je te le dis c'est que si je la fermais je finirais à l'infirmerie ...
j'en ai gros sur la patate, toutes ces frappes qui s'écrasent sur mon temps, des poteaux mais sortant, barre de rire jusqu'aux larmes c'est frustrant, je suis fautif, faut l'avouer, averti plusieurs fois suspendus sentiments sur le fil permanent, je perds la main de mes amours, j'y crois plus, je me bats plus car je sais à coups sûr le "big L" a changé quant à lui, dans la rue se trouve vaincu! à chaque coin... les remplaçants s'échauffent, trop de kinés pour masser nos muscles endoloris, la formule est jolie ça m'amuse, à la fin je me musèle, mademoiselle...