Malléable est l'âme combustible et vendable,
l'atome d'homme notre univers
univers sale immense cité
minuscule monticule de poussières et de poupées de son, ego de cons incompatible à l'équilibre...
En eaux troubles tout se dédouble,
double ou simple en faux plat triple saut steeple chase,
on est tous plein de cases et de vides
mais au cœur de notre être, le noyau, joyau dur,
sous l'armure on entend son murmure...
Donotcross en orbeat, des millions de satellites, par surprise on arrive, faire nos preuves l'objectif, son des herbes subversif, conscience forte et sous splif, on se raccroche à des zests, branche l'humain sur les restes, les brindilles en un geste, combustible est le test...
Certains se tournent vers celui qui luit soi disant la haut,
moi je cherche au fond de moi, au plus bas...
Le fusible invisible...
Refrain:
Quand l'âme a mal le feu brule, les larmes coulent, l'eau salée qui mouille nos joues ne rince pas
Nos âmes coulées souillées
Quand on l'a sali, on se sent sale et si seul, on s'isole pour chercher le salut

Elle est petite comme un bout du tunnel,
comme un stick résidu d'une plaquette,
c'est un flou artistique comme un clip qu'on tourne plus
Presque impromptu qu'elle subsiste au fond de nous sous des couches de poussières, vieux dossier,
sous des liasses de billets des pièces jaunes, des souvenirs jaunissants,
sous le mensonge et l'envie y a notre âme,
elle n'est qu'un amas d' humanité mais quand elle remonte c'est des larmes salées, une mer morte
Océan de remords désarmante armada,
plus de rage plus de honte je m'indigne plus
car je sais tout possible,
tous capables d'être horrible,
tous passibles d'être coupables,
tous passables on se dédouble
le feu brule et l'eau mouille mais même les larmes ne rendent pas l'âme lavable
J'ai l'âme cool mais souillée dis moi...
Ou est ce que ça a couillé?
Refrain:
Quand l'âme s'enflamme, le feu brule les larmes coulent, l'eau salée qui mouille nos joues ne rincent pas nos âmes coulées, souillées
Quand on l'a sali, on se sent sale et si seul, on s'isole pour chercher le salut (x2)

Car le vide vaste lieu est immense,
nous minus on veut mettre des couches au dehors, en surplus
plus de marques et de ro,
sans logo on se sent nu
et pourtant on est tous double face
minimum,
l'apparence en surface
mais notre âme est profonde
Minuscule métronome, elle nous fonde,
nous bascule ça se bouscule
car en nous tout balance,
la pente penche
D'un coté c'est facile ça descend...
Mais après remonter c'est plus dur tu comprends? Téléski y en a pas t'es l'esclave de service
pas d'esquive
Soit tu veux et tu peux soit tu glisses...
écoute moi Ours en plus concocteur de dictons
ton ami l'âme à nue se met minable
ne veut pas qu'on lamine ta menue étincelle ,
éteins ceux qui parlent faux hé mets ce son, glissé la juste la ouais c'est du miel...

Refrain

O R B E A T on combat dératés
l'étiquette,
l'habit dit de quel coin de labyrinthe tu proviens,
le dédale définit
tes erreurs tes errances tes manies, tes manières balbutie tant que tu veux une fois vieux tu seras bègue,
d'autres séquelles? Tu n'entendras plus qu'elle
Mal a l'âme je te dédie ce poème
on se dit du sérail, d'un quartier, d'un Pays, de tel bled, tel immeuble, on se dit d'une cité,
d'une banlieue, de telle cage d'escalier
mais de la Terre, des Montagnes, du Désert
on est tous de Gaïa canoë pagayer jusqu'au lac se noyer dernier acte, tous des fils du Berger...
Et Quand l'âme jaillit dans un regard
c'est seulement pour qu'on y prenne garde
Car la sauvegarde est loin d'être automatique
A l'heure où le monde nous automatise...
c'est surtout elle qu'on tétanise
C'est seulement quand on se parle qu'on s'adresse a Dieu, pas besoin de prier des puissances extérieures
Seul à seul on est seul
Il est là et ça me sauve de le savoir